Sept piliers comprenant 37 axes ont été identifiés pour le plan stratégique de la structure d’animation des écosystèmes offshoring sur la période 2019-2020. L’idée étant de gérer l’écosystème et son développement pour atteindre les objectifs 2020 et lancer la réflexion sur la prochaine stratégie.
Il constitue avec l’automobile et le textile un créateur d’emploi au Maroc. Avec les 69.900 postes directs créés entre 2014 et 2018, l’offshoring confirme son positionnement en tant que vecteur d’employabilité au niveau national. Le bilan intermédiaire des écosystèmes de ce secteur confirme ce constat. Cet élan a été boosté notamment par la signature des contrats de performances en 2016 permettant la création de plus de 51.000 emplois depuis cette date.
«L’offshoring fait partie des premiers secteurs qui contribuent à la création d’emplois. Il a un impact socio-économique extrêmement important en termes de contribution à la valeur ajoutée», apprend-on de Abderrafie Hanouf, directeur général de Medz Sourcing, en marge d’une rencontre tenue récemment portant sur l’état des lieux et les perspectives de ce secteur. Une rencontre co-organisée par la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi) et l’Association Mmrocaine de la relation client (AMRC), et ce en partenariat avec l’Agence de développement du digital (ADD). L’occasion étant de mesurer les réalisations engagées dans l’offshoring conformément aux engagements pris dans le cadre du Plan d’accélération industrielle. Autre chiffre important révélé est le cumul investi dans le secteur. Les professionnels parlent de 1 milliard de dirhams.
Un flux qui avoisine l’objectif fixé à l’horizon 2020, à savoir un investissement global de 1,5 milliard de dirhams. En ce qui concerne le chiffre d’affaires à l’export, Otmane Serraj, président de l’Association marocaine de la relation client (AMRC), parle de 10 milliards de dirhams en 2018 avec l’ambition d’atteindre un additionnel de 18 milliards de dirhams à l’horizon 2020. Face à ces réalisations, des perspectives ambitieuses se tracent. Citons dans ce sens la mise en place d’une structure d’animation. Un engagement pris conjointement par l’AMRC et l’Apebi avec le soutien de l’Agence du développement du digital (ADD).
Cette structure aura pour mission de piloter le plan d’action et les mesures qui y sont assorties, pour atteindre ces objectifs. Au total, sept piliers comprenant 37 axes ont été identifiés pour le plan stratégique de la structure d’animation des écosystèmes offshoring sur la période 2019-2020. L’idée étant de gérer l’écosystème et son développement pour atteindre les objectifs 2020 et lancer la réflexion sur la prochaine stratégie. Le premier pilier concerne «l’accompagnement des investisseurs». Le deuxième portera sur la certification des écosystèmes. Les autres piliers s’articuleront pour leur part autour de «l’image de marque», de «la formation», du «développement de l’écosystème», du «progrès de l’écosystème» et de «la veille et les études».