Le bilan de l’offshoring est jugé «satisfaisant» par les professionnels. Le secteur a pu atteindre le cap des 10 milliards de DH de chiffre d’affaires à l’export en 2018 et créer 69.900 emplois directs entre 2014-2018. De même pour les investissements qui sont à 500 millions de DH de l’objectif fixé par le PAI.

Bilan encourageant pour l’offshoring au Maroc. Le secteur a pu atteindre le cap des 10 milliards de DH de chiffre d’affaires à l’export en 2018. Pour rappel, le plan d’accélération industrielle (PAI) 2014-2020 a fixé un objectif de 18 milliards additionnels sur la période 2014-2020. En termes de création d’emploi, 69.900 postes directs ont vu le jour entre 2014 et 2018. Via les contrats de performance, le secteur a généré plus de 51.000 emplois, se plaçant ainsi au deuxième rang des secteurs créateurs d’emplois.
«L’offshoring fait partie des premiers secteurs qui contribuent à la création
d’emplois. Il a un impact socio-économique extrêmement important en termes de contribution à la valeur ajoutée», déclare Abderrafie Hanouf, DG de Medz Sourcing, lors d’une conférence portant sur l’état des lieux et les perspectives de l’offshoring tenue le mois dernier à Rabat. Celle-ci a été organisée conjointement par la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) et l’Association marocaine des relations clients (AMRC).

De 2016 à 2018, les investissements dans ce secteur ont atteint 1 milliard de DH, pas loin de 1,5 milliard attendu en 2020.
Pour satisfaire les objectifs du PAI, l’AMRC et l’APEBI avec le soutien de l’Agence du développement du digital (ADD) ont pris de nouvelles résolutions, dont la mise en place d’une structure d’animation. Celle-ci a pour mission de piloter le plan d’action et les mesures qui y sont assorties. «J’ai la
conviction qu’avec la mise en œuvre de la structure d’animation, nous renforcerons la collaboration APEB-AMRC-ADD et gagnerions en efficacité», estime Othmane Serraj, président de l’AMRC.
De même, pour la réalisation complète du plan d’action mis en place, un directeur a été désigné pour coordonner les divers chantiers. Cette cellule devrait aider les acteurs des différents écosystèmes à connaitre les mesures déployées par l’État et mettre en œuvre les dispositifs indicatifs associés.
Rappelons que le plan stratégique de la structure d’animation s’articulera autour de 7 piliers : l’accompagnement des investisseurs, la certification des écosystèmes, l’image de marque, la formation, le développement de l’écosystème, le progrès de l’écosystème et la veille et études.